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31 octobre 2008

[Detective Conan] Okaeri (chapitre 2)

heixkazu_copie


Mangas: Detective Conan
6 Chapitres (5 + 1 épilogue)
Pairing: HeijixKazuha

Disclaimer: les personnages appartiennent à leur auteur respectifs.

Okaeri:
Chapitre 2:

La première raison pour laquelle Ootaki avait fait appel à Heiji, c’était parce que la victime était le directeur de son ancien lycée, Mr Sagawashita, assassiné dans son bureau.
Lorsque le taxi arrivait devant le lycée, de nombreux élèves étaient regroupés en masse devant le portail. Quelques rares adolescents essayaient tant bien que mal de rentrer dans le lycée, à la grande surprise d’Heiji. Les autres, grande majorité, discutaient entre eux de la raison pour laquelle des policiers se trouvaient dans le lycée et surtout, de ce qu’ils allaient faire de leur journée, maintenant qu’ils n’avaient pas cours. Heiji descendit du taxi, régla la note puis se fraya un passage parmi les étudiants. Au portail, des policiers surveillait difficilement les élèves, afin d’éviter que quiconque n’entre à l’intérieur. Otaki attendait le détective au portail, et lui fit un signe de main bref et retenu lorsque ce dernier entra dans son champ de vision. Heiji lui rendit la pareille, et passa sous les banderoles « Ne pas entrer » mise par les policiers devant le lycée. Le détective rejoignit son ami, qui le guida sur les lieux du meurtre. 
 
*En dix ans, pensait le garçon, le lycée n’a pas du tout changé !*
 
Ce lycée était grand. Deux bâtiments recouvraient le terrain, tous deux peints d’un blanc délavé. Ce blanc avait d’ailleurs toujours déprimé Heiji : pâle, blafard… Blanc. Un blanc sec, un blanc inspirant le sérieux. Les deux bâtiments étaient tous deux recouvert de nombreuses fenêtres, indiquant l’emplacement des salles de cours. Dans le premier bâtiment, qu’on pouvait rejoindre en suivant une allée de petits bosquets verdoyant, se trouvaient les salles de cours élémentaires : cours d’histoires, japonais, géographie, maths… Toutes les matières obligatoires étaient concentrées en un même bâtiment, ainsi que la salle des professeurs, les bureaux administratifs et la cantine. Dans le second bâtiment, qu’on rejoignait en longeant les murs du premier, se trouvaient les salles de cours des matières optionnelles, ou du moins les salles ayant besoin d’un aménagement spécial: les langues vivantes, les matières artistiques, les sciences… Dans ce bâtiment se trouvait également la bibliothèque du lycée, et les différents clubs. Derrière le lycée se trouvait la cour de récréation, et à la droite de cette dernière, un grand gymnase, permettant aux élèves de pratiquer divers sports, que ça soit pendant les cours ou pour les clubs. 
 
 
Heiji suivit le commissaire dans le premier bâtiment, jusqu’au bureau du directeur. Il donna des gants en latex au détective, afin d’éviter que le détective ne laisse malencontreusement des empreintes sur les lieux du crime. Heiji haussa les sourcils à cette remarque, légèrement vexé d’être prit pour un débutant. Le policier nota cette mimique et le rassura : 
 
 
« _ Ce n’est pas contre toi, mais on n’a pas encore relevé toutes les empreintes digitales…Ce sera plus simple comme ça. » 
 
 
Et c’est sur un sourire amical qu’Otaki ouvrit la porte.
Le bureau du directeur était en pagaille. Des papiers volaient dans tous les sens, la corbeille était pleine, des livres éparpillés sur le sol… Il y avait un désordre dans cette pièce qu’Heiji n’avait jamais connu. La chaise roulante était tombée par terre, puis juste à côté, des marques blanches avaient été collés afin de délimiter l'emplacement du corps. Du sang était parsemé un peu partout sur le sol. Le jeune détective fit le tour du bureau, retournant sa casquette vers l’avant au passage, le regard grave et les sourcils froncés. Après quelques minutes de vagabondage dans la pièce, le détective retourna auprès de son ami qui l’avait observé durant son inspection. 
 
« _ Quelle est la cause de la mort ? Demanda-t-il. 
 
_ Il a reçu une balle dans le front. Le malheureux est mort sur le coup.
 
_ Hum… je peux voir une photo du corps ? » 
 
 
Le commissaire lui tendit une photo, que le détective examina de près. La photo était prise du haut, montrant un homme, la soixantaine, allongé sur le sol, les yeux grands ouverts, de surprise et de peur. Takeo Sageshita était un homme dur et sévère, ayant pas mal d’ennemi auprès des élèves. Il n’était pas grand, plutôt grassouillet, les cheveux plaqués en arrières grisonnant. Heiji ne put réprimer un élan de surprise, à la vue de son ancien directeur, qui lui paraissait sur la photo si faible. La victime avait effectivement un trou au niveau du front, d’où s’échappait un flot de sang. Heiji rendit la photo au commissaire. 
 
« _ Dans quelles circonstances a-t-on retrouvé le corps ? » demanda l’ancien détective lycéen.
 
Le commissaire Otaki sortit un petit carnet en cuir de sa poche. Ce dernier était rempli de plusieurs notes concernant l’enquête. 
 
« _ D’après les suspects, lu Otaki, une réunion syndicale avait lieu à sept heures, une heure avant l’ouverture du lycée aux élèves. Cinq enseignants –nos suspects donc- sont arrivés au moins une demi-heure avant l’heure de commencement de la réunion. Le directeur, arrivé dix minutes après ces collèges, c’est enfermé dans son bureau, comme à son habitude, deux suspects se sont rendus en salle de réunion, les trois autres n’ont pas d’alibi. A 06h45, une détonation venant du bureau du principal retentit, les cinq enseignants accourent dans le bureau, fermé à clé, enfonce la porte et trouve la victime étendue sur le sol, un trou dans le front. On a retrouvé le pistolet à quelques centimètres de la victime.
 
_ Êtes-vous certains que cette affaire est un meurtre ? Il pourrait s’agir d’un suicide…
 
_ Non, on a cherché les empreintes de la victime sur le pistolet, sans succès.» 
 
Heiji ferma les yeux et sourit. Cette affaire s’avérait être intéressante… 
 
« _ Dernière question….Comment pouvez-vous être sur que le meurtrier ne s’est pas enfui et qu’il fait parti des cinq enseignants qui ont retrouvé le corps ?
 
_ Comme tu le sais Heiji, on ne peut rentrer dans ce bâtiment uniquement par la porte principale. Il est difficile de passer par les fenêtres, étant placées vers une rangée de haie proche du mur : il est impossible de s’enfuir sans se faire remarquer. Donc l’assassin est quelqu’un ayant passé le pas de la porte de l’établissement. Or, le gardien tiens un carnet qu’il fait signer aux professeurs ou aux autres membres de l’administration pénétrant dans l’école, ainsi que l’heure de leur arrivée. Après vérification, quatres personnes, en plus du directeur sont entrés dans le lycée et ont pu commettre le meurtre. » 
 
Le garçon hocha la tête en signe d’approbation. Il s’approcha en suite du bureau du directeur. Sur ce bureau, il trouva des documents administratifs, des dossiers concernant des élèves difficiles. Sur le bureau, il y avait une photo où Heiji reconnut le directeur et une femme. Certainement son épouse. Il ouvrit ensuite plusieurs tiroirs du bureau. Jusqu’au moment où il remarqua un tiroir qu’il avait du mal à ouvrir. Curieux, il se pencha vers le tiroir. Quelque chose était coincée entre les rouages qui séparaient le tiroir en bois et le bureau. Tout en fronçant les sourcils, le détective essaya d’extirper cette chose coincée. Il en ressortit un fil de pêche, long d’une dizaine de centimètre environs. Intrigué, Heiji examina le fil plus en détail. Il reposa ensuite là où il l’avait trouvé, rangeant cette découverte dans un coin de son cerveau.
 
Puis il ressortit de la pièce, faisant signe aux policiers qu’il avait fini d’examiner cette pièce. Il se rendit alors dans la salle de réunion syndicale, où se trouvaient les suspects. Heiji eu un haut le cœur, et faillit sursauter de surprise. Otaki l’avait prévenu, mais il avait eu du mal à le croire au téléphone. Peut-être pensait-il que c’était tout simplement inconcevable, impossible. Ou alors ne voulait-il pas se faire de faux espoirs si jamais son ami c’était trompé. Mais il en avait la certitude alors qu’il avait désormais les suspects devant ses yeux.
 
Otaki s’approcha de son ami détective, posant sa main sur son épaule et lui présenta les suspects : 
 
« _ Akira Kamishi, 46 ans. Il est professeur de mathématiques. » Commença le commissaire.
 
Akira Kamishi était un petit homme blafard, donnant un sentiment chétif et faible aux personnes le regardant. Rien qu’à son allure, Heiji savait qu’il n’était pas marié : cet homme avait des cheveux noirs en bataille couvert de pellicules, et était assez mal habillé, montrant un aspect négligé assez étrange pour quelqu’un enseignant une matière scientifique. Ce dernier se tortillait dans tous les sens sur sa chaise, nerveux et mal à l’aise. 
 
« _ Daisuke Tonichiwa, 55 ans, professeur d’histoire géographie. »
 
Heiji se souvenait bien de cet homme : Il était l’un de ses professeurs préférés. Assez grands, des cheveux grisonnants et courts. Mr Tonichiwa avait tout du professeur strict qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Au contraire, c’était un homme chaleureux et intéressant, donnant toute son âme lorsqu’il donnait ses cours, et réussissant à intéressé la moitié de son auditoire au moins. 
 
« _ Akane Imari, 33 ans, professeur de musique » 
 
Ce professeur, Heiji ne la connaissait pas. Elle avait du être transféré ici peu après son départ, l'ancien professeur faisait souvent des dépressions nerveuses. C’était une jeune femme, arborant de beaux cheveux noirs coupés au carré. Elle était un petit peu enrobée, mais son doux sourire cassait totalement l’image qu’on pouvait se faire d’elle. Cette femme devait être du genre trop douce et du genre à se faire marcher sur les pieds et à ne pas réussir à imposer le respect pensait Heiji. 
 
« _ Rei Nayasu, 29 ans, professeur de sport » 
 
Heiji sursauta en entendant ce nom, qui l’amena à le détailler plus minutieusement que les autres. Grand, un visage svelte, de beaux yeux gris, des cheveux noirs bouclés. Cet homme avait tout du prof de sport qui faisait généralement fantasmer les lycéennes, ou les autres professeurs. Il avait un sourire charmeur, et il était exactement le genre d’homme qui inspirait directement le mépris à Heiji, même si il ne le connaissait pas. Cette allure de playboy qu’il trouvait détestable, ce sourire qu’il ne faisait qu’aux personnes de la gente féminines. Heiji connaissait bien ce genre de personne, et tout son être le repoussait royalement. Etait-ce cette première impression ou ce nom qui le désignait, le renvoyant quelques heures plus tôt dans la matinée ? Un peu des deux certainement…
 
Otaki déglutit quant à l’annonce du dernier suspect. Le détective avait détachée son attention de Mr Nayasu pour dévisager la dernière personne, d’un regard vide, voilé de tristesse. Il ne savait pas s’il devait sourire ou faire comme si rien n’était. Mais il ne pouvait pas. Il était détective, certes mais humain avant tout. Heiji tint fermement le côté droit de son pantalon, afin de se raccrocher à quelque chose quand le commissaire lâcha presque à contrecœur :
 
« _ Et Kazuha Toyama, 27 ans, professeur de japonais… »

 

A suivre...

 

 

Les notes de lecture se feront au dernier chapitre.

 

 

 

 

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